JUSTIN ADAMS & MAURO DURANTE

‘Sweet Release’ est le deuxième album des maîtres musiciens Justin Adams et Mauro Durante. Trois années de tournées mondiales ont transformé ce qui était à l’origine un projet de fusion en une entité unique et pleinement réalisée.  S’appuyant sur l’expérience de Durante dans la Taranta avec le Canzoniere Grecanico Salentino, ainsi que sur son travail avec Ludovico Einaudi, et sur la carrière prolifique d’Adams en tant que guitariste, avec une liste impressionnante de  musiciens, de Sinéad O’Connor à Robert Plant et Tinariwen, leur paysage musical s’étend du rockabilly brut à l’extase soufie, en passant par le minimalisme. Pour cet album, ils ont fait appel à des chanteurs invités qui ajoutent encore d’autres nappes à leur son distinctif. Enregistré en conditions du direct, « Sweet Release » sortira le 18 octobre sur Ponderosa Music Records et sera accompagné d’une tournée européenne et un passage au WOMEX de Manchester.

Explorant les thèmes de la guérison et de la catharsis musicales, l’album commence avec le titre éponyme ‘Sweet Release’. Un manifeste sincère de la vision du duo, avec le toucher incomparable d’Adams à la guitare et le tamburello magistral de Durante. Pour la chanson « Leuca », inspirée par le rythme et danse la pizzica des Pouilles, ils invitent la chanteuse du Canzoniere Grecanico Salentino, Alessia Tondo. Ils poursuivent avec un titre très rock Ghost Train. Ensuite une reprise de l’hymne de Pâques « Wa Habibi » de la Diva libanaise Fairouz, avec la chanteuse invitée Yousra Mansour, de Bab L’ Bluz, qui devient une méditation opportune sur la souffrance.

La légende underground du CBGB, Felice Rosser, apporte sa voix à « Tide Keeps Turning », ajoutant une touche profondément soul au rythme rituel de la Tammurriata napolitaine du tambour de Durante. La magnifique guitare d’Adams illumine « Aurora », inspirée par un appel à la prière de l’aube entendu au Rajasthan, tandis que « Santu Paulu » invoque le saint du Tarantisme avec un psychédélisme hypnotique. L’instrumental  « Ithaca Return » s’ouvre de manière lumineuse avant de se transformer en un air sauvage ressemblant à un pizzica, mené par le violon rhapsodique de Durante. Qui Non Vorrei Morire », chanté par Durante, est une adaptation d’un poème de Vittorio Bodini, un autre natif de Salento, enregistré à l’origine par le défunt père de Mauro, Daniele, l’un des chefs de file du renouveau de la Taranta.

Justin Adams (Guitare, chant), Mauro Durante (Violon, tamburello, chant)