Oum El Ghaït Benessahraoui étonne par l’étendue de ses capacités non seulement vocales, mais aussi d’écriture, puisque c’est elle qui écrit et compose ses chansons. Deux ans après la sortie de Soul of Morocco, Oum a à cœur de mener plus loin l’expérience. Le fruit de cette exigence se nomme Zarabi, disque qui devrait marquer un tournant important pour elle.
En co-direction artistique avec Mathis Haug, Oum propose une fusion inédite entre soul et chant oriental. Elle force les verrous d’un dialecte darija plein de pudeurs et d’invention poétique afin de lui faire dire ce que, d’ordinaire, il préfère voiler, le désir et la passion au féminin. La chanteuse a voulu son album féminin parce qu’elle est femme et qu’elle voulait rendre hommage aux tisseuses de tapis de M’hamid. Avec l’association « Carpet of Life », ces femmes gagnent une indépendance financière en proposant de fabriquer des tapis « mémoires » avec des tissus et vêtements usagés envoyés par leurs clients.
Le désert est partout dans ce disque. Davantage qu’une inspiration, il en constitue l’espace- temps véritable et détermine jusqu’à la moindre de ses notes. La confection de Zarabi a débuté en Normandie et s’est poursuivie dans le désert du Sud Marocain avec une équipe contrainte de « suivre l’humeur du désert », comme le dit joliment Oum. Pour ce projet, l’artiste plante les micros dans le sable et joue à l’air libre, dans des conditions live. « On a essayé de rester fidèle à un son naturel et de garder l’atmosphère de cet endroit merveilleux pour que l’on sente sa vulnérabilité, que l’on entende le vent et les oiseaux.»
Après avoir largement conquis la presse française et internationale et fait salle comble au Café de la Danse et au New Morning, c’est à La Cigale qu‘Oum propose à son public de la retrouver pour l’anniversaire des un an de la sortie de Zarabi. À l’occasion, son album sera édité en version limitée vinyle.
« Ce deuxième album enchanteur confirme l’originalité de son style et révèle Oum comme la songwriter marocaine la plus emballante du moment. »
TELERAMA
« Une rivière de chansons acoustiques écrites en Darija (…) tressant avec délicatesse Soul-Jazz et Orient, joies, rêveries et mélancolies. »
LE MONDE
« Le disque brûle de cette offrande, évoquant la passion au féminin en l’enveloppant des douceurs et rondeurs du oud et de la contrebasse, d’une trompette et de percussions. »
LES INROCKS .COM
« Un voyage initiatique, poétique parsemé de songes et de rencontres »
FIP
« C’est un folk du désert épuré qui, sans effets de manche inutiles, fait jazzer des thèmes traditionnels berbères, en empruntant ici le rythme ternaire d’une valse, et là en modulant ce qui semblait la tonalité définitive d’une chanson. »
L’OBS
« Album épicé d’orient, irradié au soleil d’Afrique, irrigué au fil du blues du désert, fait l’effet d’un mirage. »
L’ALSACE

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