Découverts en France avec Tell no Lies sorti en 2009, Justin Adams & Juldeh Camara reviennent aujourd’hui avec un nouvel album, dans lequel ils interrogent, cultivent et façonnent le coté transe de leur musique, développé au fur et à mesure de leurs concerts passés…
Justin Adams (guitariste de Jah Wobble et Robert Plant) et Juldeh Camara (griot de Gambie qui chante et joue le ritti, un violon monocorde) ont créé une fusion électrique nourrie par leurs influences européennes et africaines, une unité entre l’énergie rock ’n’ roll de Justin et les rythmes de transe de l’Afrique occidentale de Juldeh. Sur scène, leur répertoire brut « Afro-billy » séduit des spectateurs de plus en plus enthousiastes. Juldeh, en utilisant son héritage griot qu’il perfectionne depuis l’enfance, mobilise l’auditoire avec frénésie tandis que la guitare de Justin provoque des attaques soniques qui rappellent plus le Velvet Underground que la musique du monde traditionnelle.
C’est dans l’esprit de ces performances live que Justin et Juldeh sont entrés en studio pour enregistrer In Trance . Tout a été fait en une prise avec ce sens africain du timing et de la structure. La répétition est présente sur chaque piste et passe doucement du chant à l’abstraction en infusant de l’énergie psychédélique, créant un son puissant. Pour l’enregistrement de In Trance , Justin et Juldeh sont rejoints pour la première fois par Billy Fuller à la basse et Dave Smith aux percussions.
Ils répètent pour la première fois dans le garage d’Adams et se découvrent une complicité immédiate. Nous parlons le même genre de langage. Je joue un riff et Juldeh me dit : ‘refais ça !’, il l’enregistre sur son téléphone et commence à chanter par dessus… En 2007, le duo sort un premier disque, Soul Science, suivi par Tell no Lies, enregistré dans les studios de Peter Gabriel. Je voulais aller au delà du ‘joli son’ qu’on entend sur beaucoup de disques de musique africaine. Trop produits, cliniques, fait pour plaire aux Occidentaux, dit Adams. Pour cela, nous avons écouté aussi bien les Rolling Stones que des chansons nigérianes et sénégalaises des années 1970, Led Zeppelin et les Clash, et bien sûr Muddy Waters et Bo Diddley, la source qui réunit le Nouveau Monde et le funk africain ancestral. Mais c’est surtout en concert que Ju & Ju cassent la baraque. Pour préserver sa fraîcheur, le duo carbure aux énergies du moment : Nous avons nos signaux pour changer de rythme ou finir un morceau. On ne répète jamais, ça change tous les soirs. Comme ça, je ne sais jamais quand Juldeh va entrer ou commencer à chanter. Rien ne m’ennuie plus que des concerts rôdés au millimètre. Ce que je veux, c’est une réaction musicale.
« Beaucoup de gens me demandent quelle est la musique que je préfère. Je n’en préfère aucune. La musique est ma famille. Je peux écouter toutes sortes de choses différentes et j’entends un rythme africain. C’est comme ça que je ressens la musique. » Juldeh Camara
« L’album a donc été saisi dans les conditions du live, sans casques ni overdubs (mais avec une production qui rappelle parfois les échappées psychédéliques du dub). Trois des morceaux de l’album frôlent le quart d’heure et plus c’est long, plus c’est bon. » LES INROCKUPTIBLES
« In Trance possède uen énergie rayonnante, une rythmique imparable, et transpire le bonheur de jouer » LE MONDE
« Un envoûtant mélange de tradition et d’esprit punk… Cet opus a le souffle des prestations live que savent livrer ces deux énergumènes : puissant, animé d’une excitation toute psychédélique… Un ovni musical providentiel et grisant. » MARIANNE
« Accrochez vous : ce duo fait décoller le blues africain vers une autre galaxie (…) C’est cette énergie, ce don d’ improvisation, cette connexion avec la danse et le monde des esprits que ce disque va restituer avec brio et déraison. Une musique physique qui se vit, se boit, se sent plus qu’elle ne s’explique. » VIBRATIONS
« Un (très joli) pont entre rock et world music (…) Forts d’une section rythmique à qui rien ne semble impossible, nos deux Ju explosent les frontières stylistiques et leur grande tambouille mêlant blues, rock, tonalités gnawas dont les spirales atteignent aisément leur but, énoncé dès le titre de l’album : inviter l’auditeur à une sorte de transe. Envoutement assuré. » ROLLING STONE
« leur groove fusionnel, viscéral et instinctif (un enregistrement en une prise) insuffle à des thèmes répétitifs une énergie puissante qui galvanise. » LA VIE
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