Dans les années qui suivent la décolonisation de la Guinée, le nouveau président Sékou Touré se lança dans un immense programme de réformes, notamment au niveau culturel et musical. Afin de restaurer la fierté nationale et de retrouver une identité forte et moderne, la nouvelle politique culturelle s’inspira de l’idée d’authenticité. Les artistes furent encouragés par le gouvernement à composer et écrire de nouvelles chansons dans un style plus moderne sans pour autant renier l’influence des chants traditionnels africains. Une politique accompagnée par le label Syliphone, dont les enregistrements sont les véritables témoignages de la vitalité et de la créativité d’un peuple et d’une époque hors du commun qui feront de la Guinée le phare musical de l’Afrique.
Année de l’indépendance guinéenne, 1958 marque aussi l’apogée de la carrière de Sory Kandia Kouyaté, ‘’la voix d’Or du Mandé’’. Le gouvernement se tourna naturellement vers lui et en fit l’ambassadeur musical du pays. Il devint ainsi ‘’la voix de la révolution’’, et représenta la Guinée aux Nations Unies, partout en Afrique et même au delà du rideau de fer. Il est le lien manquant entre les chanteurs traditionnels mandingues et l’extraordinaire modernité de la musique africaine.
« Un coffret, assorti d’un épais livret biographique, décline cette voix à la beauté singulière sous deux facettes, traditionnelle et avant-gardiste, en trio acoustique (son n’goni, kora, balafon) ou au sein des orchestres nationaux, cuivrés, électrifiés.»
TELERAMA « ffff »
« Un coffret impeccable retrace l’épopée de Sory Kandia Kouyaté, griot guinéen à la voix d’or. L’équivalent africain d’un Sam Cooke pour l’identité musicale double et le dandysme assumé, et d’un Otis Redding pour la dimension spectaculaire de la voix. »
LES INROCKUPTIBLES
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